La taverne des vulriches > Récits d'Ombrelune
[Background] Nobla - Space Oddity
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Nobla:
Tout d’abord une lumière vive me brûlait, puis il y eu un bruit d’eau, comme des vagues s’étiolant sur une plage … loin au dessus, un oiseau chantait. J’ouvrais les yeux. Douleur. J’étais presque nu. Je m’assis et regardais autour de moi. J’étais sur une plage de sable blond. Au dessus de moi, un ciel d’un bleu sans nuage. Devant moi, une mer turquoise. Je me mis debout et faillis tomber. Je chancelais sur mes jambes. Mal en point. Comme un lendemain de …- Cuite
Je me mis a marcher, ou plutôt chanceler, vers la mer.
- Qui je suis ? où je suis ?
La faim me faisait tourner la tête. Le bruit des vagues battait dans ma tête comme un cœur et en même temps m’apaisait. Encore trois pas. Plus qu’un. J’étais les pieds dans l’eau, elle était claire et tiède. Les choses commençaient à revenir. J’urinais. Ouais, les choses revenaient. A pic. Mon nom, pour commencer. Je souriais. La roue de la vie tournait si vite, qu’aucun être ne pouvait y rester debout bien longtemps. Et en fin de compte, elle finissait toujours par revenir à son point de départ. Ca avait commencé par cette promenade dans …
South Freeport :
Je me baladais à l’inconnu, le visage non dissimulé, profitant du chaos ambiant pour « pêcher » un peu quand je le vis, sortant d’une boutique de vivre, son sac plein de victuailles, mon vieil ami Tirh le kerran, le seul Chevalier de l’Ombre que je connaisse ayant pris sa retraite et être encore en vie.
- Hey ! L’Vieux Matou !
- Tiens, Raton. Qu’est ce que tu fous ici ? Tu veux mourir ? Ca t’as pas suffit de t’être fais mettre a la porte par Albator ?
- J’y peux rien moi si il a pas aimé que je lui accroche un pin’s dans le dos. Et ca te va bien de dire ca, toi qui t’es fais virer par Miss Camping !
- Mouais … Qu’est ce que tu fous sérieusement par ici ?
- Je me promène, tu sais depuis cette fameuse nuit …
- Mouais, je vois ce que tu veux dire. Viens a la maison, j’ai une petite gnole, tu m’en diras des nouvelles.
Tirh …. Voila un kerran pas comme les autres. Viré de Qeynos pour son franc parlé et avoir osé dire que les Qeynosiens étaient tous des racistes et avoir crié haut et fort que la Reine Antonia était a la solde des Elfes. Il a rejoint Freeport, s’est engagé dans la Milice et est devenu un Chevalier de l’Ombre. Il a dut prendre sa retraite anticipé avoir une sale blessure … Depuis il s’amuse aux fourneaux et commence a toucher sa bille dans ce domaine même si il brule encore pas mal de plat.
En arrivant chez lui, quelque chose titillait mes narines…
- Dit donc Tirh, ca sent le cramé la, non ?
- AH MERDE !!!
Je vis mon ami filer vers sa cuisine, lancer quelques injures dans sa langue dont je vous passerai la traduction, histoire de ne pas choquer vos oreilles sensibles. Ce qui était sur, c'est que le repas de ce soir était cuit, si vous me passez l'expression. Je me dirigeais vers la cuisine, ouvrais une fenêtre et invoquais un courant d'air pour chasser la fumée noire qui s'échappait d'une cocotte en fonte qui baignait maintenant dans l'évier.
- Mouahahaha ! T'es vraiment pas doué ! Fait toi cuire des pates ou de la pâté pour chat ! MOUAHAHAHA !
Ca c'était ma première erreur ... Je quittais le sol sans trop comprendre pourquoi, me retrouvais en face de grands yeux bleu, remplis de colère, quelque chose serrant ma gorge, ne pouvant produire qu’un faible fluet de sons, ressemblant vaguement a ma voix, écorchée.
- Tirh … Tirh … Lâche moi … Repose moi s’il te plait …Tirh … Tu me fais mal la … j’étouffe … Tirh …. Tirh … Tes griffes sont plantées dans ma gorge … Tirh … Tirh … Tirh …
Je retombais sur le sol, sans confort … Mince, il a encore de bon reflexe le bougre …
- Désolé vieux, je ne voulais pas te vexer.
- C’est quand même marrant chez les Druides ce besoin de faire des phrases vexantes … Tiens bois un coup, ca t’évitera de dire des conneries
Je vis le Kerran sortir une bouteille de sous le comptoir de sa cuisine.
- Euh … c’est la que tu range « le bizarre » non ?
- Ouais, cette maline de Myleena m’a torpillé le « tout venant », on va donc devoir plonger dans le bizarre. Tiens, bois-moi ca ! A Ombrelune !
- Ouais, a Ombrelune !
- Tiens, puisque t’es la, tu vas me rendre un petit service
- Ouais bien sur ! Qu’est ce que je peux faire pour toi ?
Ca c’était ma deuxième erreur …
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